Aller au contenu
  1. Accueil /
  2. Nouvelles /
  3. Les membres du SFPQ se font entendre devant l’Assemblée nationale

Les membres du SFPQ se font entendre devant l’Assemblée nationale

Sujets:

Samedi 30 septembre 2023

Des centaines de membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) manifestent ce midi aux abords de l’Assemblée nationale afin de dénoncer l’iniquité entre la hausse salariale attribuée aux députés et celle offerte au personnel de la fonction publique. Malgré une intensification des négociations tout au long de l’été, le gouvernement limite toujours à 9 % l’augmentation pour ses fonctionnaires et ouvriers pour les cinq prochaines années, alors que les députés du gouvernement se sont voté une hausse salariale de 30 % en une année seulement.

« Nos membres dans la fonction publique québécoise sont en colère contre cette iniquité générée par le gouvernement de la CAQ. Le personnel ouvrier, technicien et de bureau pour ne nommer que ceux-là méritent la même reconnaissance que celles et ceux qui nous gouvernent, c’est une question d’équité. Nos demandes à la table de négociation sont raisonnables : des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation », indique Patrick Audy, vice-président au SFPQ.

Rappelons qu’une pétition de plus de 12 000 signatures réunies en une seule semaine de surcroît, réclamant des augmentations salariales équitables pour les travailleuses et travailleurs du secteur public a été déposée en juin à l'Assemblée nationale et que le gouvernement n’y a toujours pas donné suite. Au cours des derniers mois, le SFPQ a proposé au gouvernement caquiste des solutions pour permettre d’améliorer les conditions de travail de ses membres afin d’endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui minent les services à la population.

« En refusant encore et toujours de reconnaître la nécessité de valoriser les emplois de la fonction publique, ce gouvernement nous démontre qu’il est déconnecté de la réalité du marché du travail. Les citoyens doivent commencer à se demander si la CAQ sera en mesure de maintenir les services à la population offerts par le gouvernement du Québec », questionne monsieur Audy.

Partagez cette page