Les ouvrières et ouvriers de la fonction publique se dirigent vers la grève
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Près d’un an après le début des négociations, c’est un constat d’échec pour les ouvrières et ouvriers, membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). Les plus récentes offres du gouvernement Legault, qualifiées de méprisantes, ont été rejetées à l’unanimité par les personnes déléguées présentes au conseil de négociation tenu le 1er novembre. Le SFPQ appelle maintenant les membres à se mobiliser en faveur de moyens de pression lourds pouvant mener à la grève générale illimitée. Dans les prochaines semaines, les quelque 4000 ouvrières et ouvriers dans la fonction publique seront appelé.e.s à se prononcer lors d’un vote pour la mise en place de moyens d’action robustes pouvant conduire à des journées de grève.
« Les offres déposées cet automne par la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, n’ont pratiquement pas été bonifiées jusqu’à présent par l’employeur. Alors que le coût de la vie explose, le message qu’on envoie est simple : vos ouvrières et ouvriers en ont assez d’être cassé.e.s, donnez-leur un meilleur salaire. Depuis des mois, nous tendons la main à ce gouvernement pour trouver des solutions concrètes à l’amélioration des conditions de travail de nos membres et ainsi endiguer la pénurie de personnel. Il est maintenant temps de passer à l’action! », indique Michel Girard, vice-président responsable de la mobilisation au SFPQ.
« Ce gouvernement adopte une hausse de 30 % des salaires des députés alors que son personnel doit se satisfaire de 10,3 % sur 5 ans. C’est insultant et arrogant de sa part. Nous irons donc chercher des mandats de grève auprès de nos membres qui en ont assez de se serrer la ceinture et réclament des conditions salariales équitables », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.