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Les récentes données dévoilées ce matin par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), démontre que le gouvernement de Legault devra bonifier ses offres à la table de négociation s’il veut retenir son personnel et ainsi maintenir les services à la population, constate le SFPQ. L’État québécois continue de se démarquer négativement des autres employeurs en offrant encore des conditions et salaires moins avantageux.

Une tournée de présentation se déroulera du 20 novembre au 15 décembre et une invitation au vote numérique vous sera acheminée.

De nombreux membres du SFPQ et du SPGQ ont manifesté le 17 novembre devant le Centre Sheraton Montréal - là où au même moment Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec, prononçait une allocution sur la filière batterie et l'énergie propre - afin de dénoncer la nouvelle offre salariale de 10,3 % sur cinq ans de l'employeur dans le contexte de la négociation du renouvellement de leurs conventions collectives.

Près d’un an après le début des négociations, c’est un constat d’échec pour les ouvrières et ouvriers, membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). Les plus récentes offres du gouvernement Legault, qualifiées de méprisantes, ont été rejetées à l’unanimité par les personnes déléguées présentes au conseil de négociation tenu le 1^er novembre. Le SFPQ appelle maintenant les membres à se mobiliser en faveur de moyens de pression lourds pouvant mener à la grève générale illimitée.

– Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) est amèrement déçu des dernières offres du gouvernement Legault qui continueront de creuser le fossé salarial qui sépare la fonction publique du reste du Québec. Le gouvernement, qui semblait préparer une grande annonce en ce dimanche matin, offre finalement une mince bonification de 1,3 % de plus sur 5 ans.

Contrairement à ce qu’avait déclaré le gouvernement, le retour à la normale est loin d’être chose faite à la SAAQ, et la situation s’est même aggravée. Non seulement la charge de travail augmente toujours, mais les travailleuses et les travailleurs sont à bout de souffle selon un sondage effectué par le SFPQ.